samedi 27 août 2011

L'eau potable solaire


Comme nous vous l'annoncions le 11 février 2011, la société BIO-UV spécialisée dans le traitement de l’eau, a développé une station d’eau potable (BIO-SUN) qui fonctionne à l’énergie solaire. Combinant une filtration très fine et une désinfection par rayonnement Ultra violet (UV), l’eau est purifiée et débarrassée de tous les micro-organismes pathogènes.

Et bien, cette borne vient d'arriver en Haïti et elle devrait être opérationnelle d'ici deux semaines, selon une responsable de la société Lysa, une entreprise experte en gestion et maintenance durable de l'eau, coopérant avec BIO-UV et opérateur depuis 2009 et pour une durée de 15 ans de la Société des Eaux de Saint Marc (SESAM) assurant ainsi la gestion du réseau d'approvisionnement en eau de Saint-Marc. Actuellement la ville de Saint-Marc dispose de 8 heures d'eau courante par jour mais dans les quartiers périphériques l'approvisionnement est assurée par des bornes-fontaines ou points de vente collectifs.

Les avantages de cette borne sont principalement :

  • Son faible coût, en effet la borne coûte environ 4,000$ américain, et le coût de revient du 1000 litres est de 0,34$.
  • Sa capacité, la borne permet de traiter l’équivalent de 500 litres/heure [avec 400 J/m² d’ensoleillement].
  • Son autonomie, compte tenu de son alimentation photovoltaïque, cette borne [en l'absence de soleil] a une autonomie de 3 jours à raison de 4 heures d'utilisation par jour [2,000 litres], ce qui permet dans cette situation de répondre au besoin journalier d’une centaine de personnes.

Pour conclure, « ...impliquer la population locale dans l'entretien de la borne, permettra également de créer un peu d'activité économique autour de l'installation », espère Delphine Benat-Rassat, l'une des responsables de Lysa.



http://www.haitilibre.com/article-2616-haiti-technologie-l-eau-potable-solaire-est-arrive.html

dimanche 14 août 2011

La couche d’ozone n’est plus menacée


Le Protocole de Montréal qui vise depuis 1987 à la réduction des émissions de gaz destructeurs d’ozone a porté ses fruits : telle est la conclusion d’un rapport élaboré par quelques 300 chercheurs et publié le 16 septembre par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Selon les chercheurs, la concentration d’ozone dans la haute atmosphère ne décroit plus (mais ne récupère pas encore) depuis dix ans, que ce soit au niveau mondial ou,dans les régions polaires, plus touchées (le froid favorise en effet la destruction). La couche devrait revenir à son niveau d’avant les années 80 avant 2050. Le rapport se réjouit également des bénéfices collatéraux du Protocole de Montréal pour le climat, les gaz destructeurs d’ozone interdits contribuant à augmenter l’effet de serre.

Image: Nasa.

 http://mondedurable.science-et-vie.com/2010/09/la-couche-dozone-nest-plus-menacee

vendredi 12 août 2011

Un microbe répare les fissures du béton


Les microbes contenus dans cette pâte secrètent du calcaire au contact du béton
En modifiant le patrimoine génétique d’une bactérie, une équipe d’étudiants en biochimie de l’université britannique de Newcastle est parvenue à concevoir le « BacillaFilla », une pâte réparatrice capable de ressouder les fissures apparues dans le béton. Infiltrée dans les plus fines anfractuosités, la colle sèche en agglomérant les filaments des bactéries et le carbonate de calcium secrété par les microbes. Redonnant ainsi, assurent les concepteurs, une solidité comparable à celle d’un édifice neuf. Les microbes sont conçus pour s’activer uniquement au contact du béton et meurent une fois leur tâche de maçon accomplie, ce qui évite toute crainte de contamination de l’environnement. Les jeunes inventeurs, vainqueurs d’un concours international, visent par exemple le marché de la rénovation (construire un immeuble neuf coûte plus cher que de le réparer) et la réparation des dégâts commis par les séismes.

http://nouvellestechnos.science-et-vie.com/a-la-une/un-microbe-repare-les-fissures-du-beton