mardi 20 novembre 2012

Haïti un défi à relever


 
Nous venons d’assister impuissants aux dégâts considérables causes par le passage de l’ouragan Sandy sur notre pays.  Une nouvelle fois c’est en Haïti qu’un cyclone, sillonnant les caraïbes,  fait le plus de victimes, 54 haïtiens ont été tués par les pluies diluviennes qui ont accompagné le passage de Sandy durant plus de trois jours  et on conte jusqu'à’ date une vingtaine de disparus des milliers de maisons détruites ou endommagées, des cultures dévastées, des  ponts et des routes balayes par les eaux, le réseau électrique hors service, une crise alimentaire,  voire famine en vue  et une résurgence du choléra. Haïti n’en finit pas de panser et repenser ses plaies; plus de 70% des récoltes ont été dévastées  dans le sud du pays les prochains mois s’annoncent plus que difficiles.  Il faut des interventions rapides pour assurer la sécurité alimentaire de la population a averti le directeur national de la sécurité alimentaire.

Une irresponsabilité gouvernementale  inqualifiable face à cette nouvelle catastrophe. Le gouvernement  a déclaré le 30 octobre écoulé l'état d’urgence pour un mois et le lendemain lançait un nouvel appel à la solidarité internationale  pour venir en aide à la population encore une fois larguer pour contre. La détérioration de la sécurité alimentaire déjà précaire avant le passage de l’ouragan inquiète le bureaux des nations unis pour les affaires humanitaires, une première estimation fait état de pertes supérieures a 80 million d’euros dans l’agriculture qui s’ajoute aux plus de 50 millions d’euros de perte du mois d'août dernier provoquées par Isaac. Doit-on rappeler  ici que le gouvernement faisait déjà face à de multiples manifestations anti-gouvernementales  dont la principale revendication était la cherté des produits alimentaires de base, doit-on aussi souligner ou même rappelé qu’en 2008 la hausse  des prix des denrées  de première nécessité avait provoqué des émeutes  et par la suite et la chute du gouvernement dirige’ par Jack Edouard Alexis. Loin de se formalisé ou même de s’inquiète le gouvernement Martely-Lamonte a commis gaffe sur gaffe dans une stratégie propagandiste digne de l’époque soi-disant révolue de Duvalier ou d’Aristide. Les nouveaux maracas dite …. ‘’martelamon’’ targuent de se montrer différent des gouvernements antérieurs…  lors du passage de Sandy en Haïti le président  et son premier ministre sont descendus dans les rues et se sont laissés photographier a profusion en train de porter de l’eau et des kits alimentaire a la population sinistrée image propagandistes les deux personnalités les plus important de l'état confondent leur rôle avec celui des maires ou des ONG encore présent sur le terrain une tentative populiste de récupération politique qui a lamentablement échoue et même choque l’opinion de plus d’un sur les réseaux sociaux. D’autres pourraient dire par contre que c’est le geste qui compte.

 Mais pendant que les victimes de ses catastrophes attendent du simple concitoyen ou des dirigeant un geste de solidarité il faut que les bienfaiteurs évitent de tirer profit de la détresse des populations sinistrées car quand chaque bouteille d’eau offerte par ces gens frappes de ces  malheurs, fait l’objet d’une pauliste le geste n’a plus aucun sens car par leurs dons ils ne cherchent qu’à s’enrichir  en brandissant la fameuse acclamation ‘’nap travay pou peyi ya ‘’ une formule emprunter auprès des anciens dirigeants du pays et que l’on connait tous depuis les derniers 20 ans et toute cette situation nous écarte pas du classement qui nous place comme le 3eme pays du monde ou la massière et la faim viennent installer leur quartier général  pour l’année 2013 a venir.

Se mobiliser face au péril écologique. Les successives catastrophes naturelles qui ne cessent de ravager Haïti ne sont que le commencement d’un long cauchemar annonce bien longtemps  par des experts locaux et internationaux. A cet effet faut-il clarifier qu’on a déjà passe à 1.5% de couverture végétal contrairement à notre cher voisin ”la République Dominicaine” qui a pu passer de 10% (1980) a 30% (2012) de couverture végétale
Pour tout vous dire nous somme aux tréfonds du désastre écologique  et sans trop incriminé ses deux  marassa ‘’Martely et Lamonthe ‘’ la mort des milliers de gens du au passage de Jeanne aux  Gonaïves en 2004 c’est d’abord et avant tout l’absence d’une volonté politique et d’une réelle stratégie environnementale pendant les 100 ans écoulés. En fait en 2008 lorsque notre pays a été successivement frappe par les cyclones : Fe, Gustave, Ana, etc… en l’espace de deux semaine certains se sont demandes : ‘’si le changement climatique était responsable de ces Séries noires ?  Mais réfléchissons un peu, Haïti n’est qu’une partie de l’ile dite  Hispaniola par certains et Saint Domingue ou Quisqueya par d’autres, de l’autre cote se trouve notre chère république voisine qui me sert encore de toit en vue de parfaire mes étude en génie agronomie mais par ici Ana et Gustave non fait aucune victime sur leur passage de ce fait j’ose dire : ‘’ ce n’est pas le changement climatique la cause mais plutôt la déforestation couronnée de l’absence de toute gestion des sols.

Je vais pas rester seulement a critiqué les politicien car il y a bien des journaliste a sensation  qui ont que ça à faire ou même donne rende vous chaque samedi  pour faire du bruit sur une station radio dans la capital sans vraiment investiguer et écrire des articles sur les vrais causes de la souffrance de cette nation dite en voie de progrès d’après un article apparu sur Yahoo la semaine écoulé…  mais une  question est simple ‘’que fait -on ? Malheureusement loin de moi l’idée  d’apporter la solution vu que ce sentiment du “trop tard” m’habite. Haïti se trouve est “notre” pays pas seulement le mien ou de Martely encore moins de Lamothe. Vous qui lisez ce texte “et ceci pour les textes on en a vu”, mais allez-vous rester les bras croisés et assister aux dégâts? Même si la tache parais difficile pour ne pas dire impossible le mieux à faire c’est de commencer sur ta personne, chez toi, dans ta famille, avec tes amis, ton environnement   tous les jours. Aussi minimes que soient les actions posées Haïti est à nous, Sauvons là!

Ricardi ETIENNE