samedi 7 décembre 2013

Campagne de lutte contre la Cochenille Blanche

Le Ministère de l'Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARDNR) a procédé au lancement officiel de la campagne de lutte contre la cochenille blanche (crypticerya genistae), notamment dans les communes de Capotille, Ouanaminthe, Fort Liberté et les Perches.

Ce programme de lutte qui vise à baisser le niveau d'infestation de 18,000 hectares de terres agricoles abandonnées par les agriculteurs dans le département du Nord-Est, est financé par la Banque Mondiale à hauteur de 32,610 dollars dollars américains.

Fresnel Dorcin, le Secrétaire d'État à la Production végétale, accompagné de Guyto Laurore, Directeur de la Protection végétale, ont promis leur appui aux agriculteurs et appelé les autorités locales a collaborer afin de mener à bien ce programme.



Il est à noter que la cochenille blanche a été observée à Capotille sur la frontière haïtiano-dominicaine au dernier trimestre de l'année 2011 sur l'arachide (son hôte principal), mais également sur le pois congo, le manioc, le piment et plusieurs espèces fourragères ou forestières. 

Le Ministère de l'agriculture dans son souci d'encourager la production nationale, se dit motiver a lutter contre cet insecte et favoriser la reprise de ces cultures dans ce département.


http://www.haitilibre.com/article-10019-haiti-agriculture-campagne-de-lutte-contre-la-cochenille-blanche.html

samedi 3 août 2013

Les producteurs et exportateurs mexicains de mangues, inspirent Haïti

Récemment, le Ministère de l'Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR), en collaboration avec l'Institut interaméricain de coopération pour l'agriculture (IICA) et l'Institut national de la foresterie, de l'agriculture et de l'élevage du Mexique (INIFAP), a organisé une visite technique dans la région productrice de mangue de l'état de Nayarit [Mexique], afin d'adapter les expériences réussies des producteurs et exportateurs mexicains en Haïti.

La délégation haïtienne, composée de 16 personnes provenant des secteurs public et privé, ainsi que de la coopération technique en Haïti, a visité des installations mexicaines et ont été en contact avec les producteurs, les exportateurs, les transformateurs de fruits et les chercheurs de l'INIFAP.

L'organisme inter-américain a expliqué, que les investissements dans le secteur de la mangue sont importants et les impacts dans la région sont évidents, comme le développement de clusters dans l'articulation des petites entreprises.

Rappelons que les exportations de mangues en Haïti, en particulier de la variété Madame Francique, représentent environ 15 millions de dollars annuellement.

Les membres de la délégation haïtienne ont convenu que le modèle mexicain leur a donné beaucoup d'idées qui peuvent être adaptées aux conditions d’Haïti à travers la volonté et une vision à long terme.

Par ailleurs, le Ministère de l'Agriculture d'Haïti, a demandé à l'IICA de collaborer avec l'INIFAP et d'autres partenaires, pour accroître le nombre de personnes formées dans ce secteur à court terme, au début de 2014.

http://www.haitilibre.com/article-9045-haiti-agriculture-les-producteurs-et-exportateurs-mexicains-de-mangues-inspirent-haiti.html

mardi 30 avril 2013

le moringa arbre à usages multiples


Les autorités haïtiennes annoncent le lancement en mai 2013 d'une campagne nationale d'auto culture du Moringa. La commission nationale de lutte contre la faim et la malnutrition bénéficie de l'appui des ministères de l'agriculture, de la santé, de l'éducation et de l'environnement de le cadre de cette campagne visant à prévenir la malnutrition. 

Le gouvernement haïtien œuvre en collaboration avec plusieurs organisations de la société civile afin d'encourager les familles haïtiennes à cultiver et utiliser le Moringa. Cet arbre légume, très répandu en Haïti, est connu sous les noms de Benzolive ou Doliv. 

Le secrétaire d'état à la santé animale, Michel Chancy, révèle que cet arbre est riche en vitamines et nutriments. Le Moringa comporte 7 fois plus de vitamines C qu'une orange, 4 fois plus de calcium qu'un verre de lait, 4 fois plus de vitamines A qu'une carotte, 3 fois plus de potassium qu'une banane et 2 fois plus de proteine qu'un verre de lait.

Les gousses ainsi que les feuilles du Moringa peuvent être consommées. Les feuilles de Moringa sont riches en protéines, vitamines et minéraux. De plus la gousse peut être utilisé pour préparer une huile d'excellente qualité. 

M. Chancy explique que la poudre préparé à partir des feuilles de Moringa séchées est un supplément alimentaire pour les enfants soufrant d'anémie ou confrontés à la malnutrition. 

Dans le même temps, le Moringa est utiliser pour augmenter la production de viande. Les feuilles séchées de Moringa peuvent remplacer le soya pour nourrir les bœufs ou volailles. 

Quoique cet arbre soit très répandu à travers le pays, peu de citoyens sont informés de ses capacités nutritives. Le gouvernement entend favoriser le culture du Moringa pour lutter a la fois contre la malnutrition et le déboisement. 

lundi 15 avril 2013

Nestlé soutient la régénération de l'industrie du café en Haïti



La Banque Interaméricaine de Développement (BID) annonce que Nestlé, le premier Groupe mondial en alimentaire, et premier acheteur de café au monde [basée en Suisse], s’associe officiellement au Fonds d'investissement multilatéral (MIF) de la BID, à l’Agence Française de Développement (AFD), à la Fédération colombienne du café ainsi qu’à l´Institut national du café haïtien dans un projet [estimé au total à près de 3 millions de dollars] visant à dynamiser les revenus et les opportunités d´environ 10,000 petits producteurs de café haïtiens.


Le projet vise à valoriser la chaîne caféière, en aidant Haïti à retrouver sa position mondiale en tant que producteur de café de qualité. L'un des principaux objectifs, est d'augmenter les rendements de café grâce à des investissements appropriés et à de nouvelles techniques agricoles, la production de café pourrait facilement doubler. Rappelons que la production de café en Haïti est passée de 191,000 sacs en 1990 à 16,000 sacs en 2009.


La compagnie Nestlé, fournira 300,000 dollars américains, en en assistance technique, à la chaîne de production caféière qui permettra d’accompagner les efforts de réhabilitation des exploitations de café, améliorer la productivité des agriculteurs et faciliter le transfert des connaissances. Le projet est dirigé par l´ONG française Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF).


jeudi 21 mars 2013

L’éducation est notre seule chance.


Une petite végétation entoure chaque maison ou presque, constituée d’arbres fruitiers, de bananiers, et de mange-tout. Appelé « jaden Lakou », il permet aux familles de se nourrir. Mais pour assurer l’éducation des enfants et répondre aux autres besoins, elles se rabattent sur les arbres. Les mornes ainsi déboisés, les écosystèmes se détériorent entrainant la perte progressive de la biodiversité. Peu importe les conséquences qui en découlent…


C’est très difficile de déraciner les mauvaises habitudes », affirme Michel Monin, expliquant que, malgré, les efforts déployés, on continue de pratiquer l’élevage libre. En raison de cette vielle pratique, le taux de survie des plantules est estimé à moins de 30%. En clair,  plus de 70% des plantules sont consommées par des cabris et des bœufs.

Par cette menace réelle, la fondation  Monin a décidé d’investir dans l’éducation civique. Depuis tantôt cinq ans elle travaille avec environ 900 enfants et jeunes scolarisés dans le cadre d’un programme de sensibilisation sur l’importance des arbres. Ces mineurs apprennent à faire des pépinières et à prendre soin des plantules mises en terre. Les formateurs de ladite fondation tentent d’extirper de leur mentalité les proverbes négatifs, tels « si bondye vle », « pitom led mwen la », «la vi se yon boul kap woule kite l woule».


 Le code à appliquer
Les solutions aux problèmes environnementaux par rapport à l’agriculture et à l’exploitation des ressources naturelles sont proposées dans le code rural haïtien de 1964.  Elaboré sous le régime de François Duvalier, il n’a jamais été appliqué à nos jours, fait remarquer Michel Monin qui milite dans l’environnement à Port-salut depuis plus de trois décennies. Vu l’importance de ce code, le Venezuela l’a adopté, ce qui lui a permis de relever un certain nombre de défis, révèle l’écologiste.
A un certain niveau, le gouvernement Martelly/Lamothe se montre préoccupé par le déboisement accéléré des montagnes. 2013 a été décrétée « année de l’environnement » et on devrait assister à des mesures concrètes allant de la réhabilitation à la protection des réserves forestières, entre autres, la Foret des Pins, les parcs  nationaux La Visite et Macaya. Pour l’instant,  on se contente de sensibiliser les gens autour du slogan « yon moun, yon pye bwa ».


 Source: http://www.signalfmhaiti.com/