mercredi 10 octobre 2012

Un cahier, un crayon | pour les enfants d’Haïti.


L’Ouest est sans nul doute le département du pays qui regroupe le plus d’établissements scolaires. On en compte dans presque tous les quartiers. Libre aux intéressés de les multiplier, quel que soit le milieu et quel que soit le niveau d’éducation qu’ils sont capables d’inculquer aux enfants.


Depuis l’investiture de Michel Joseph Martelly, l’éducation est devenue le cheval de bataille de l’Etat. Dans le cadre de son programme visant à faciliter l’accès gratuit à l’école à des centaines de milliers d’enfants, le Président de la République aurait contribué à la mise en place de nombreux autres établissements scolaires à but lucratif dans la capitale haïtienne, ou encore porté quelques anciens centres d’apprentissage à fonctionner en deux vacations, voire trois.
Dans ce contexte, les conditions à remplir pour créer et faire fonctionner une école sont négligées dans la plupart des cas. Des bâtiments de quelques pièces ne respectant pas les normes de sécurité en matière  de construction, et totalement inappropriés, prennent en charge la formation de futurs cadres du pays. Pour tout matériel de fonctionnement: des bancs, des tableaux et de la craie. Ces sites sont dépourvus de cour de récréation et de bibliothèque. Les professeurs sont donc limités dans leurs moindres interventions. Conséquence: les élèves arrivent difficilement à développer leur intelligence.
Certes, il faut favoriser la scolarisation de tous les enfants, mais sans une éducation de qualité, il sera difficile d’atteindre les objectifs fixés par l’Etat pour les quatorze prochaines années, estiment des syndicats d’enseignants. En ce sens, ils insistent pour que les revendications clé soient prises en compte par l’Administration Martelly/Lamothe, à savoir : le contrôle effectif des bâtiments scolaires et des programmes appliqués et l’amélioration des conditions de travail des professeurs.

Les écoles qui respectent les normes établies produisent annuellement de bons résultats aux examens d’Etat. Dans leur cas précis, le taux de réussite atteint  pour la plupart les 94%.

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